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ACTUALITÉS DE L'ASSOCIATION

Deux Évènements, Un seul Lieu:
Venez nombreux découvrir les créations!

EXPOSITION DIS-MOI DIX MOTS

                              AFFICHE OFFICIELLE       

                        AFFICHE de MIREILLE BOIX

RETOUR à LA BIBLIOTHÈQUE

Ce qu’avait été la bibliothèque après sa réouverture en 2017, on pouvait maintenant en parler au PLUS-QUE-PARFAIT


Pourtant, avec le succès de certaines manifestations comme
«Dix-Moi Dix mots sur tous les tons» et notamment le poème sur le banc des «Sénateurs» caudiésiens qui avait régalé tout le village, l’équipe était à des ANNÉES-LUMIÈRE d’imaginer sa fermeture…

TIC-TAC, le temps a passé, un HIVERNAGE, deux hivernages, puis trois…LAMBINER pour relancer, covid…

Mais aujourd’hui Municipalité et Arts en Fenouillèdes ont œuvré
DARE-DARE pour SYNCHRONISER Dis-Moi Dix Mots et le Printemps des Poètes, et refaire ce DÉJÀ-VU dans la bibliothèque du village: exposition de tableaux (les couleurs de l’AVANT-JOUR.) et de textes RYTHMÉS par les dix mots imposés.

Joëlle Boyer

"Et voila comme chaque année, à la même période, je dois me triturer les méninges pour placer 10 mots choisis, dans un texte ou mieux dans une poésie avec des rimes y tout y tout;je me suis dit:tu vas pas LAMBINER et pondre un poème :PLUS-QUE-PARFAIT sublime tout simplement et en toute modestie,et croyez moi ce ne sera pas du DÉJÀ-VU! Seulement voila ,j'ai beau me concentrer rien ne vient,nada,comme si mon cerveau n'était plus SYNCHRONE avec ma foisonnante inspiration!Un exemple:quelle rimes trouver et faire RYTHME avec le mot AVANT-JOUR;déjà je vois pas ce que cela veut dire,pour moi avant le jour y'a la nuit,la nuit dans laquelle je suis plongé depuis des heures;ces heures qui passent inexorablement: tic-tac,TIC-TAC...Non vraiment,j'y arrive pas,ces satanés mots à placer sont à des ANNÉES-LUMIÈRES de mes préoccupations actuelles.Alors j'abandonne et je retourne DARE-DARE à mon paisible HIVERNAGE,sous ma couette;désolé!!!

Michel Mazerolles

Le temps des Nymphéas 

« Du déjà vu » et « Ceux du Peintre étaient plus-que-parfaits », me direz-vous ? Mais oui, bien sûr, je le concède. Mais, permettez que je vous explique : 

« C’est par une belle journée d’été. Aujourd’hui, il ne s’agit pas de lambiner, mais de partir dare-dare, à l’avant-jour, pour arriver sur place avant le flot des touristes déversés par des bus entiers comme par des camions-bennes. Après avoir traversé les jardins fleuris au goût de l’artiste, me voici enfin seule ou presque sur le petit pont japonais pour admirer les nymphéas. Bien sûr, j’aurais pu venir en décembre ou en janvier pour être plus tranquille mais ils n’auraient pas été au rendez-vous. 

Je peux donc les observer en majesté, comme posés à fleur d’eau tels des bougies parfumées ou des notes sur une portée, entourés de feuilles aplaties comme des palettes tachetées des plus belles nuances de vert. 

Pas même le tic-tac d’une montre ou le coassement rythmé d’une grenouille ne peuvent rompre la quiétude et le charme de cet instant, à des années-lumière de toute civilisation. Je savoure cette pause magique. Et je m’accorde une respiration synchrone avec l’éternité. 

Je prends une photo pour la retrouver pendant l’hivernage. Face au chevalet et une feuille blanche, avec application, pendant que je peins les nuances poudrées de ces sublimes fleurs, cette eau dormante et les reflets du ciel, il me semble que le cours du temps s’est arrêté ». 

Andrée Tricoire

texte et peinture

La "Néo-Bergère"                                                           

La nouvelle vie à la montagne qu’elle avait choisie en reprenant l’élevage familial , était à des ANNÉES-LUMIÈRE de son ancienne vie de citadine.

 Désormais le TIC-TAC de l’horloge RYTHMAIT sa journée et elle se devait d’être SYNCHRONE car les tâches s’enchainaient. Pas le temps de LAMBINER Traire à l'AVANT-JOUR les brebis HIVERNÉES, les nourrir DARE-DARE et se lancer dans la fabrication des derniers fromages avant la pause hivernale.
Impression de DÉJÀ-VU certes, lui rappelant les reportages sur les néo-ruraux qu’elle avait regardés à la télévision mais là, c’était elle au cœur de la réalité.
Le travail ne manquait pas et, après une première saison, elle ne regrettait pas d’avoir abandonné son appartement pour le chalet appartenant à sa famille depuis des générations, et son bureau pour la nature. L’accueil des villageois, heureux de voir perdurer la bergerie, avait été chaleureux et même son veux voisin, sculpteur sur bois et amateur de ses fromages, lui avait proposé de graver une enseigne pour l’été suivant: « Fromagerie au PLUS-QUE-PARFAIT» 

Joëlle Boyer

texte

Andrée Tricoire

pastel

Tout est Vanité


D’un vieux bouquin
En maroquin
S’échappent encor,
 En reliefs de pourpre et d’or, Odes, sonnets ou stances, Adressés
A des dames du temps passé
 Dans une totale indifférence. Cassandre, Hélène et puis Marquise, Demoiselles pour sûr exquises,
 Vous aviez le bel âge ;
 Vos doux attraits
Plus-que-parfaits
Et tous vos avantages
 Méritaient des hommages.
Vous répondîtes par hivernage, Froideur sauvage,
Et refus sans détour
Aux promesses d’amour,
A des années-lumière De toutes les prières Dites avec un discours Qui, hélas, n’a plus cours.
Tout est vanité
Maintenant, ce serait : « Cessez de lambiner, Et tergiverser, Profitez dare-dare
Et sans retard
 De vos jeunes années, Vivez synchrones,
Les mignonnes,
 Avec votre beauté ».
Bon, on le sait,
 La rose de l’avant-jour est fanée, Le sable a fini de couler,
 Car le sablier est brisé.
 La pendule ne fait plus tic-tac, Son rythme n’est plus assuré,
Et son ressort tout déglingué, Remisé dans un bric-à-brac.
 Est consumée, la chandelle D’Hélène, notre belle
Et les sourires des jouvencelles, Ne sont plus
Que d’affreux rictus
Qui nous paraissent vivre,
 Par les écrits de ce livre,
 Une impression de déjà-vu. 

Andrée Tricoire 


Époque d'hivernage. 


Une année-lumière sépare cette époque d'hivernage où enfant assise sur une petite chaise ayant appartenu à ma grand-mère, puis à ma mère, je contemplais les langues de feu autour du chaudron, bercée par le tic tac de la pendule. Ce mouvement synchrone qui rythme tous les gestes de la famille. Il y a la mère qui se lève avant le jour, boit son café et file dare-dare pétrir le pain, pas question de lambiner pour que la miche soit plus que parfaite. Malgré les années, l'arrivée de la télévision, d'internet, du téléphone portable ces moments déjà vus reviennent clairs et chaleureux en mémoire. 

Josette Dhenry 

illustration par 

sa petite-fille Norah 


La Lumière de Saint-Paul ou mes amours saint-paulaises

 

 

 

Le tic-tac de la pendule posée sur la cheminée de la chambre où je lambine, me fait soudain sortir d’un hivernage prolongé…Dare-dare, tout en synchron, je me lave, m’habille et je file dans cet avant-jour qui rougeoie, sur ce chemin plus-que-parfait de mes collines chéries, au rythme du chant des oiseaux qui s’éveillent…le printemps serait-il en train de revenir dans un «déjà-vu» qui à «chaque année lumière» me séduit et m’enchante?

 Martine Billard

      texte et photos

Andrée Tricoire

      mise en page

Les Patineurs

Les entrainements commençaient à l’Avant-jour  et rythmaient leurs journées. Et quand c’était l’hivernage pour d’ autres sports, les compétitions de patinage artistique commençaient. Avec leur entraineur, ils avaient opté pour l’innovation: musique, costumes, chorégraphie pour ne pas donner aux juges une impression de déjà-vu.

Enfin le jour J.
C’était maintenant leur tour:
Le couple s’élança dare-dare sur la glace, enchainant sans lambiner car le temps était compté, les figures imposées dont des portés et des sauts parfaitement exécutés. Applaudis par le public qui avait apprécié leurs prouesses et leur synchronisation, il quittèrent la glace. Public conquis mais les juges? Assis sur le banc, ils attendaient les notes. Le tic-tac de la pendule égrenait les minutes qui leurs paraissaient interminables… et les résultats s’affichèrent.
La médaille d’or qui leur avait paru à des années-lumière au début de leur carrière récompensa enfin leurs efforts: Ils avaient été «plus-que-parfaits».

Joëlle Boyer  

illustré par Andrée Tricoire

Tintin revisité par Jean-François Prieur


Andrée Tricoire

Le plus-que-Parfait
Le passé du passé
L’antériorité du passé
Le parfait du passé
L’achevé du passé
L’imparfait achevé
Le parfaitement passé

Le parfaitement parfait
Un passé plus que parfait
Un plus que composé
Le compassé du passé
Mais pour qui il se prend ?
Pour un Parfait d’une époque passée

Mon cher, avec, faut composer... 

( l’air niais) Eh ben, moi, je préfère un crémeux
Parfait
Bon, lentement,
 Je reprends :
 Le temps 

De l’avant de l’avant
 L’avant avant de maintenant
De l’auparavant
Et non du paravent
 Et pas du dorénavant
Mais arrêtez
 Avec votre Plus-que-parfait ! 
Je perds la boule
 Et tourneboule
 Dans ce dédale
 Abyssal
 De passés conjugués ! 


Andrée Tricoire

Mon beau camion

« Le temps, c’est de l’argent » 

Saynète où l’on retrouve notre couple d’ « amoureux » 


Lui : Coucou !....c’est moi ! j’ai une bonne nouvelle à t’annoncer !!! Elle : Ah bon.... Tu retournes chez ton ex ?
 Lui : Non, c’est mieux que ça, j’ai trouvé un travail !
 Elle : Mon Dieu !! Je ne te crois pas... qu’as-tu déniché encore ? 

Luii:Chauffeur-livreur à « Tout-Relais » 

Elle : Non, mais ça ne va pas ? mais, mon pauvre ami, tu en es totalement incapable ! 

Lui : Ah bon? Et je peux savoir pourquoi ? 

Elle : Mais, parce que tu es à des années-lumière du profil ! 

Lui : Mais la meuf de l’ANPE m’a dit justement que je correspond totalement, et même.... que mon profil est plus-que-parfait

Elle : Ah oui ?.. ah ! ah ! Sérieux, ponctuel..Elle plaisante ! Elle ne te connaît pas ! Elle a déjà vu des chauffeurs-livreurs qui passent leur temps devant la télé à regarder des matchs de foot ?....à lambiner comme tu le fais, et encore, si tu fais quelque chose... 

Lui : Mais non, ma chérie, tu es trop dure avec moi, c’est parce que j’étais au chômage...et je te promets que je serai absolument synchrone avec ce travail ! 


   

  (suite de Mon beau camion)

Elle : Synchrone, non mais je rêve !! Tu te lèveras à l’avant-jour pour aller pointer à l’heure et au rythme de tes missions??? et quelle que soit la saison, parce qu’il n’y pas d’hivernage dans ce métier....je ne veux pas te décevoir. 

Lui : Euh... 

Elle : Ne m’interromps pas, veux-tu ! ...tu conduiras quand les routes seront enneigées, verglacées et j’en passe ? Tu te vois avec ton camion bloqué pendant des heures sur l’autoroute ??? 

Lui : Eh bien, je regarderai des matchs de foot... 

Elle : Mon Dieu que cet homme m’énerve ! Bon, regarde une bonne fois pour toutes la réalité en face, mon cher....Va vite dare-dare retrouver ta meuf comme tu dis et suggère-lui que tu peux, peut-être, ramasser les feuilles mortes ? Et je doute encore que tu en sois capable... 

Lui : Non, vraiment, tu es trop dure...
Elle :Le jour où tu comprendras qu’il ne faut pas gaspiller son temps et que le temps, c’est de l ’argent! 
Lui : Mais, justement...
Elle : File, je te dis, et avant que je ne te chante : « Tic-tac, tic-tac, ta Katie t’a quitté ! » 



Jouer sur les dix mots avec Jean-Paul Tricoire

            Joëlle Boyer                  

Les   Surfeurs


Le programme de français du jour était le «plus-que-parfait» et le professeur écrivit le titre, au tableau  blanc avec un feutre noir.
Mais, comment intéresser à ce temps du passé des élèves vivant dans le présent, dans l’immédiateté, et dont les préoccupations étaient à des années-lumière.
Ils avaient tous un objet connecté au poignet et n’avaient jamais connu le tic-tac d’une montre-bracelet, ni probablement d’un réveil-matin.
Jamais levés à l’avant-jour, ils lambinaient pour entrer en classe mais à la sortie ils se précipitaient dare-dare sur la plage pour être synchrones avec la marée, qui rythmait leur journée.
Et pas question de conter sur un hivernage, les collégiens surfaient toute l’année.
Alors il retint l’attention de ses élèves avec l’aventure des «Tontons Surfeurs», 30 ans auparavant, jusqu'à la fin du cours. Même si c’était du déjà-vu…


                  

Éric Lacroix

                                                         
        Ce matin…


A quelques années-lumière et des poussières d’étoiles, le soleil lambinait encore.

Le tic-tac synchrone
plus-que-parfait de la comtoise, rythmait la torpeur de la maison. Impression de déjà-vu...

C'est alors que l’avant-jour réveilla dare-dare le village en hivernage.





                                                                                     


 Elfriede Eugène


Une histoire à dormir debout 

- Bonjour ? Avez-vous déjà consulté le catalogue « Dis-moi dix mots « version 2023 ? 

- Votre catalogue, c’est du déjà-vu. Chaque année, vous nous remettez cela. 

- La collection de cette année est exceptionnelle. J’ai dans mon catalogue une année-lumière.
- Une année-lumière ? Mais c’est ridicule ! Moi, je connais le siècle des lumières. C’est quand même cent fois mieux...
- Oui, mais au siècle des lumières, je ne pense pas qu’on connaissait l’année-lumière. Vous retardez, vous lambinez mon cher... A force d’écouter le tic tac de votre comtoise démodée, vous n’êtes plus synchrone avec votre temps. Au lieu de vous attardez à votre époque plus-que-parfait, vous feriez mieux d’adopter dare-dare notre nouvelle collection afin que pendant votre hivernage , vous sachiez rythmer vos occupations de l’avant-jour à la nuit tombante. 



(suite histoire à dormir debout)

- Mais c’est vous qui retardez. L’avant-jour, c’est démodé et rythmer sa journée c’est dépassé car l’hivernage est terminé . Rangez dare-dare votre catalogue plus-que- parfait et cela de façon synchrone avec le tic-tac de votre cerveau, sinon vous lambinez au point de mettre une année- lumière à me présenter tout ce déjà-vu. 

- Du déjà-vu ?
- Oui, j’ai l’impression que ça fait une année-lumière que vous me vantez votre catalogue. A force de lambiner , vous n’êtes plus synchrone avec mon désir plus-que-parfait de vous voir reprendre dare-dare votre catalogue avant que l’hivernage ne vienne vous imposer son avant-jour.... Et... - ...Pitié, n’en jetez plus la cour est pleine...Plus un mot ! 

Joëlle Boyer


Twickenham 11 mars 2013 

La dernière victoire des Bleus dans le temple du rugby anglais, c’était il y a 18 ans, Aussi on pouvait parler au plus-que-parfait des 18 points «enquillés» par Yachvili ! 

Les supporters étaient donc à des années-lumière d’imaginer un score aussi large; 53-10, vraiment pas du déjà-vu!
Le match débuta et dare-dare le premier essai français fut marqué. 

Puis 2, puis 3... le tableau d’affichage égrenait les points et les minutes sans tic-tac

Match rythmé, alternant passes synchrones et jeu au pied, le tout sans lambiner.
Cette gagne, c’était le fruit d’un hivernage tout en entrainements. 

La troisième mi-temps des supporters durerait jusqu’à l’avant-jour...

image Face-Book

Et dans les couleurs de l'Avant-Jour

Joëlle Milbach
Peinture sur soie

Marie-Thérèse Boyer-Xambeu

Marie-Thérèse Boyer-Xambeu

Fin de l'exposition

Vous pouvez la regarder à nouveau, mais ce sera du "déjà-vu" (Jean-François Prieur).

LE PRINTEMPS DES POÈTES

Frontières

Disparues les frontières
Devant nous tout est libre L’horizon nous est clair
L’avenir nous délivre

Imagine si c’est vrai
Imagine, imagine...
Nous serions délivrés
Par cette vérité

Disparus les conflits
Entre nous c’est la paix
Les hommes au paradis
D’un  jardin partagé

Imagine que c’est vrai
Imagine, imagine...
Que nous sommes délivrés
Par cette vérité

Il n’y a plus de misère
L’Homme sait partager
Il n’y a plus de guerre
L’Homme sait vivre en paix

Imagine que c’est vrai
Imagine, imagine...
Que nous sommes délivrés
Par cette réalité 

Disparu le pouvoir
Juste l’égalité
Bienveillance et bienfaits
Ce serait beau d’y croire...

Imagine si c’était VRAI I
magine, imagine...
Nous serions délivrés
De tous nos murs d’acier!


Éric Lacroix

Frontière, frontière, vous avez dit frontière ! 

Mais moi je suis le feu
 Puissant, ardent
 je ravage au delà de vos lignes imaginaires 

Mais moi je suis l’eau
 Lorsque je suis en colère
 Rien ne m’arrête *
 Surtout pas vos lignes imaginaires.... 

Mais moi je suis le vent
 je me ris de vos frontières 

rien ne m’arrête
 Je joue à saute-mouton sur vos lignes imaginaires 

Mais moi je suis l’oiseau
 Je chante le printemps
 Je chante l’amour
 mon chant ne connait pas de frontière 

et moi je suis la Terre
 à mes origines aucune frontière

Nicole Bézia

 
 

 

Clandestines
 

dans le repli
d’une vague argentée
de jeunes corps
s’échouent
 
rêves
passeurs d’écume
entre vos continents
la mer
à ses remous
 
au-delà
de ses nouvelles frontières
clandestines
la mer
à de funestes
rendez-vous.

A.Roschi
https://editionsstellamaris.blogspot.com/2016/12/auteur-anick-roshi.html

Andrée Tricoire

Clandestin 


Ce que je fais
 Ce que je suis
 Quelle importance Machine de travail Sans reconnaissance Je cherche le contact Dans l’indépendance Par méfiance 

Je suis de la caste
 dres moins que rien
 Qui doit survivre de presque rien J’ai dépassé
 Et passé
 Toutes les frontières
 Je suis usé
 Je suis blasé
 Je dors dans trois
 Mètres carrés
 La pauvreté, l’oubli
 La maladie...
 Sans identité
 Ce que je fais
 Ce que je suis
 Quelle importnce
 Machine de travail
 Sans reconnaissance
 Je cherche le contact
 Je redoute l’arnaque 

Je reste dans l’indépendance Par méfiance
 Je suis de la caste
 des moins que rien 

Qui doit survivre
 de presque rien
 J’ai passé et dépassé Toutes les frontères
 Je suis usé et blasé
 J’ai plus de repères
 Je cherche une autre terre Et l’avenir me désespère Ce que je fais 

Ce que je suis Quelle importance Machine de travail En déchéance 

2004
 Reportages préoccupants à la télé. Et pendant ce temps je reprends la saisie du journal de Puig « Mon voyage au Pays des Noirs »... 

 

J’ai offert ce texte à « BASS DRAMÉ », grio malien et musicien qui venait faire des remplacements chez nous. Il paraît qu’il avait bien marché. 


Sylvette Ournié 

Le Col de Saint-Louis




Sur la route des Fanges, au soleil des Corbières,
Après avoir vaincu la côte en ses chaleurs,
L’on respire un air pur, embaumé de bruyères,
De sapins, de fougères et de suaves fleurs.
Au beau milieu d’un cirque aux roches inquiétantes,
Un curieux viaduc, tel un gros limaçon,
 Permettait aux coquins des prises importantes
Quand un lourd équipage était en perdition.
Mais le « trou des voleurs », le »trophée de Pompée »,
Les géants des légendes et les mythes ancestraux
 Ne sont le seul attrait, la seule épopée
 De ces lieux historiques au décor des plus beaux.
Près du « colimaçon », on voit avec surprise
 Sous la culée du pont, un mur en contrefort ;
 On crut, pendant longtemps, regrettable méprise,
Que les Maures, ici, avaient construit un fort !
Au temps du Roi-Soleil, un maréchal de France,
Comprenant la valeur du col de Saint-Louis,
 Fit bâtir la « redoute », bastion de vigilance
De ce passage au cœur des roches et des buis !
C’est par Toi, Saint-Louis, ô route stratégique,
 Que passèrent, en chantant, ces sublimes légions,
Ces fils de la nation et de la République,
 Pour bouter l’Espagnol, hors de nos horizons !

Pierre Armagnac, 2016

Fin du Printemps des Poètes 2023

avec 

la peinture sur soie de Joëlle Milbach

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Ce site permet aux adhérents de montrer leur travail.


Mireille Boix

Lyon, Place de la Baleine 

1er tableau de l'année  


                  Fleur Gray

                     L'arbre rouge

                           (vue vers le Canigou)

Joëlle Milbach

                En attendant le Printemps


Mireille Boix

                      Bateaux de Pêche

AUTRES INFORMATIONS 

DE NOS ADHÉRENTS OU SYMPATHISANTS


Voici un petit haikai pour le début du printemps :


Hier neigeait encore...
Mais un million de confettis 
Sous le cerisier.


Éric Lacroix


RECUEIL DE POÉSIES

écrites par Roland Buchi

illustrées par Elfriede Eugène

ÉVÈNEMENTS PASSÉS


Meilleurs vœux,  belle année 2023 à tous les membres de l' Association en créant de belles œuvres.  

        Joëlle   Milbach

Pour une année 2023 pétillante !                             

Marie-Thérèse Boyer-Xambeu



.

Bonne année à tous et grand merci à tous ceux qui permettent d'animer le site.                                     Joëlle Boyer

Nicole Bézia

Éric Lacroix

Elfriede Eugène et Fleur Gray envoient leurs vœux avec ses magnifiques photos